samedi 26 février 2011

Débarquement n°3

Arrivée de nuit après un somptueux vol gastronomique la première impression est relative à la chaleur, en effet il est 19h et il fait 28°C. Premier jour premier bain, premier coup de soleil, Matte, sable et soleil, pas de surprise le décor est en place et contraste avec la vue des favelas. Ville immense et barjo, de la plage à la foret, des routes géantes au parc de Tijuca, d'Ipanema aux favelas, tout fourmille, y a de l'activité même après le dernier tram (23h sur le fuseau horaire de Saint Étienne) les gens vivent. Samba. Il y a du travail sinon pour tous, au moins pour tout, pas d'automate, à chaque fonction un humain (a t-il une vie à côté?), parkings, stations services, portes, ascenseurs... il y a toujours un emploi. Oubliées les règles de conduite, parfois les feux rouges, et les priorités sur le "périf", nada. La forêt dans la ville, la mer autour, idyllique si le capitalisme industriel n'était pas passé par là, il y a des endroits très peut alléchant et des plages souillés mais... c'est ainsi, très brésilien comme philosophie, même comprimé dans le métro à 8h du mat pour aller travailler la bonne humeur est au rendez-vous. "Il n'y a pas de gros problème, seulement des obstacles, la taille c'est nous qui la définissons".

Paul à Rio de Janeiro